Les gardiens du jeu

Alors, petit résumé de ce qui s'est passé le samedi 6/10, du moins ce qu'en a perçu Niemal, l'équipe étant divisée. Les autres pourront éventuellement compléter, même si on n'est pas sensé savoir tout ce qui est arrivé...

Ça commence très simple : on remonte une petite vallée encaissée, jusqu'à tomber sur falaise et cascade. Une illusion cache une entrée derrière la cascade, ça ne tient pas longtemps. Derrière, un boyau souterrain amène à la vallée cachée. Une vallée d'un km de diamètre environ avec un lac au milieu, entourée de parois rocheuses de près d'un km de haut. Le climat est particulièrement doux, on se croirait l'été, alors que c'est le début du printemps.

Dans la vallée, une cinquantaine de personnes - elfes, hommes et nains - nous accueillent pacifiquement. Nous apprenons vite qu'ils ont fui le monde extérieur pour vivre en autarcie, en paix. Certains depuis plus de six mille ans ! Le temps ne semble pas s'écouler ici (pas de vieillissement), grâce à une puissante magie de la Valie Varda, aidée par Aüle (Vala de la terre, de la forge) et par Yavanna (Valie de la nature, des plantes).

Niemal détermine grâce à son serre-tête que les habitants sont bons, de haut niveau pour certains (30 !), et qu'une magie puissante est à l'oeuvre dans toute la vallée, mais cela émane surtout d'un coin... Et aussi qu'un cabanon semble-t-il inutilisé abrite probablement les armes et autres artefacts d'un autre âge de ces habitants pacifiques. Il faut retenir certains d'aller y fourrer leur nez.

Le "guide" de la vallée et primo-arrivante s'appelle Salariel, une puissante magicienne elfe (Noldo). Elle est secondée par un nain robuste (je ne me souviens pas du nom), un paisible fermier qui n'a pas toujours été cela, comme on le verra. Salariel nous attendait, elle avait eu des rêves ou autres visions prévenant d'une menace et de notre arrivée.

Nous parlons des rêves de Niemal et de l'arrivée prochaine de l'Ulûkaï de Morgoth, ce puissant artéfact maléfique. Les habitants pensent que la magie de Varda ou plutôt ce qu'il en reste, le Siron (ou un truc comme ça), repoussera les intrus. Fête en notre honneur, mais prévoyants, on fait cueillette et préparation d'herbes médicinales ou assimilées.

Comme prévu, le calme est vite troublé : la nuit, un premier meurtre. On nous soupçonne (quelle coïncidence !), mais en relevant les traces on finit par trouver où cela s'est produit. Niemal en profite pour découvrir que c'était non loin de la cachette du Siron. Et propose d'aller voir au sommet des parois rocheuses, couvertes d'ennemis dans sa vision onirique. Et effectivement, on nous indique un sentier pour y parvenir.

On y va à quatre : Karlan, Alucar, Dëlachiel et Niemal. Après deux heures d'ascension, on se fait accueillir par des uruk de bon niveau (12), très bien planqués (mais repérés magiquement)... et leurs flèches, qui font mal. On arrive à les suivre lorsqu'ils quittent les lieux pour rejoindre le reste... de l'armée de 500 qui attend non loin ! Niemal sent aussi la présence de la gemme de Morgoth. Joie. Demi-tour, on va prévenir les gens de la vallée.

Dans la vallée, consternation. Un tiers des gens sont prêts à reprendre les armes pour se défendre, un tiers veulent fuir, un tiers doutent. Taramir et Niemal montrent que l'extérieur n'est que guerre, et fuir ne résoudra rien. Petit à petit, l'idée se fait que tous doivent rester pour se défendre et qu'ainsi il est possible de résister. Mais il faut poster des sentinelles : à l'entrée de la vallée, et en haut des parois rocheuses. Alucar et Karlan partent avec un petit groupe qui est chargé de garder (voire piéger) ces dernières.

En bas, préparatifs, on reprend le vieux matériel (arrêtez de baver...), tout est calme. Mais Niemal sent que le Siron, l'objet qui protège magiquement la vallée, est en déplacement. Vite il rameute quelques personnes, à savoir Hamfast, Dëlachiel, plus le nain et "chef en second" de la vallée. On fonce vers l'endroit où le Siron était caché, et où il n'est plus, bien sûr. On re-fonce, tous guidés par Niemal, mais à sa demande et sur proposition de Hamfast, ce dernier va chercher du renfort.

On se rapproche du Siron, et la personne qui l'emporte est invisible et masquée magiquement. Par précaution, la larme de Yavanna est remise à Dëlachiel. La fuyarde finit par faire quelques sorts pour nous retarder, sans grande efficacité. Alors elle se fâche, et finit par envoyer un éclair de feu sur Niemal (ouïe !). Et redevient visible, révélant comme prévu (par Niemal), une Salariel qui a choisi une nouvelle vie...

Niemal fait parler l'elfe Noldo qui souhaite réunir l'Ulûkaï au Siron - qu'elle tient à la main, il a la forme d'un sceptre - pour devenir plus forte que Sauron. Le soigneur gagne du temps en lui montrant qu'elle ne sera qu'un pion, que le possesseur de la gemme de Morgoth l'écartera dès qu'elle n'aura plus d'utilité. Pendant ce temps, Dëlachiel, après l'avoir prévenu, entreprend une téléportation du nain - sans voix ni gestes - juste derrière la voleuse du Siron. Ça marche.

Le nain donne un bon coup de son marteau de mithril, et bien que dévié magiquement il casse une épaule de Salariel qui lâche le Siron. Tandis que le combat se poursuit, Niemal s'empare du sceptre et s'enfuit vers le lac, dans lequel il plonge - les attaques élémentaires, très peu pour moi ! Avec un sort de respiration aquatique, il traverse le lac jusqu'au village des habitants de la vallée, qui est déserté ou presque... tous étant partis à la suite du hobbit.

Niemal finit par les rejoindre avec quelques personnes restées derrière, en tenant toujours le Siron. Sur le lieu du combat, le nain récupère d'une boule de feu, mais personne d'autre. Il semble que notre magicienne ait été emportée par Salariel. En découvrant que le Siron masque magiquement dans un grand rayon, on décide de partir s'occuper de l'armée des orcs. Combattre une armée de 500 s'ils ne peuvent nous percevoir, ça ne devrait pas être le bout du monde. Et il faut qu'on récupère Dëlachiel, et la larme. Et on n'a pas de nouvelles des autres là-haut.

En chemin, sur le sentier, Niemal sent Dëlachiel (sans la larme de Yavanna) qui approche invisible... mais elle n'est pas mauvaise, selon sa perception magique. Elle lui chuchote à l'oreille qu'elle a fait comme si elle était contrôlée par Salariel, elle doit faire diversion, et elle lui demande quoi faire - Salariel n'est pas loin, masquée magiquement. Niemal prétexte la fatigue pour faire une pause, et commence à prévenir discrètement les gens alentour - et à passer de la bonneherbe, tandis que d'autres prennent une potion de protection de la magie (essence).

Niemal propose à Dëlachiel de faire l'illusion d'une attaque sur lui, et de se tenir prête à attaquer à son tour. Elle lance un éclair de feu à côté du soigneur, qui joue la comédie, plus l'illusion magique qu'il brûle. Rien ne se passe, et Niemal fait une intuition magique qui le prévient qu'une nuée mortelle (électrique) va bientôt faire des ravages. Il prévient tout le monde en criant et c'est un peu la débandade, d'autant que le sentier n'est pas bien large...

Suite au prochain épisode. Vous avez des suggestions ?

Selon Estelbeth, tout c’est passé selon les dires de maître Niemal… Je rajouterai qu’il fait bon vivre en ces lieux et que rester quelques décennies (voir siècles) pour se reposer un peu et apprendre du grand maître artisan elfe serait pas si mal après tout…

Au fait, Yan, tu pourrais nous rappeler les pouvoirs exacts du Siron, le sceptre avec la magie de Varda ?

de mémoire:

- deflexion des projectiles
- deflexion des lames
- sur un rayon de présence x je ne sais plus trop combien, tu passes toi et ton groupe inaperçu (je ne sais comment )
- multiplicateur de sort x 4 (je crois)

Bon, petit résumé très court (pour moi) de la dernière partie. Très court parce que la plupart des joueurs sont arrivés tard, on a tourné la maison, on a installé la table... et ça s'est fini tôt. En plus ça a surtout été baston ou préparatifs de baston.

Pendant que Salariel bataillait le gros de l'équipe et les gens de la vallée, Karlan et Alucar commençaient à descendre le sentier, mais ils étaient trop loin pour intervenir. Je n'en dirai pas plus car je ne sais pas très bien ce qu'ils ont fait. Quand ils ont rejoint le reste de l'équipe Niemal était mort, son corps en fait... Et personne n'a pris le temps de lui parler vu son état !

En fait, comme Niemal portait le Siron, Salariel s'est focalisée sur lui dans un premier temps. Elle l'a donc transposé dans le vide, soit à environ 600 m de haut vu qu'on avait déjà grimpé un peu. Dure fut la chute ! Mortelle même... mais Niemal avait vu venir la chose et il avait commencé à lancer un sort. Quoi qu'il en soit, Salariel a fini par être repérée, et le combat a vraiment commencé pour elle.

En fait elle allait sans doute se téléporter auprès du corps de Niemal, mais elle n'a pas eu le temps. Etourdie par une flèche, puis une deuxième, Taramir eut le temps d'arriver jusqu'à elle (elle était cachée derrière un rocher) en quelques foulées puissantes et TRES rapides. Et il lui passa son épée à travers le corps... fin de Salariel. Plus tard, ce fut la curée avec la récupération de ses objets magiques, mais nous y reviendrons.

Toute la troupe redescendit. Le corps de Niemal fut retrouvé, ses possessions utiles (herbes et serre-tête) furent récupérées par Dëlachiel, et le corps fut confié aux guérisseurs de la vallée, dans l'espoir qu'il pourrait retrouver la vie. Et effectivement, ce fut le cas : Niemal, avant et au moment de tomber, avait enchaîné magiquement son âme au corps, et l'avait préservé - toujours par magie - de toute putréfaction ou autre dégradation en cas de mort violente...

Bref, d'une certaine manière Niemal était encore vivant, mais le corps était "juste" en trop mauvais état pour fonctionner. Il fallut du temps et de la magie pour guérir les os, les muscles, et divers organes, pour que le guérisseur de l'équipe puisse enfin remarcher. Mais à la nuit il était à nouveau fonctionnel, et il récupéra ses affaires, mais laissa le Siron à Dëlachiel.

Côté affaires, celles de Salariel trouvèrent preneur : un anneau assez puissant (x5 entre autres) à Dëlachiel, une amulette pour doubler la séduction à Neniel, des robes qui protègent comme un cuir rigide +20 et qui rendent le porteur indétectable à la magie - pour Niemal... et une ceinture qui guérit et facilite le déplacement sur terrain difficile, pour Alucar. Et j'en oublie peut-être... quelle bande de grosbills on est.

A côté de ça, état de siège, Taramir prend les choses en main. On décide d'abattre le pont sur la rivière, de faire garder le chemin qui mène aux montagnes et de faire un barrage devant l'entrée de la vallée. Barrage qui serait détruit lorsque les orcs arriveraient, histoire de "nettoyer" le plus possible. On décide en fait de "geler" le barrage avec de l'eau et des sorts de gel, pour qu'une boule de feu fasse exploser le tout au moment voulu.

On prévoit aussi d'utiliser les graines magiques données par Radagast, qui font pousser un mur de ronces infranchissable. En prévoyant de les faire pousser au-delà du barrage, côté orcs, juste avant de rompre la digue. Ainsi les orcs seraient noyés et/ou déchirés, du moins ceux pris entre les deux. Alucar et Hamfast devront prendre les graines, invisibles et en vol, pour pouvoir faire cela.

L'équipe partie abattre le pont ne revenant pas, on va voir ce qui s'est passé. En fait l'équipe de garde du sentier avait été oubliée, une patrouille d'orcs était descendue et avait pris l'équipe du pont en embuscade. Après échange de flèches et autres bons procédés, les rares survivants s'enfuient, et on brûle le pont. On poste aussi une demi-douzaine de personnes à l'entrée du sentier.

Au milieu de la nuit, Niemal fait ses sorts de préservation et garde-vie sur toute l'équipe, on ne sait jamais - ça durera douze heures. Hamfast et Alucar, plus tard dans la nuit, vont se poster en sentinelles. Lorsque les orcs arrivent alors que la nuit est bien avancée, ils reviennent prévenir et tout le monde (de l'équipe) prend de la bonneherbe préparée par Niemal. Le combat peut commencer.

Des éclaireurs orcs arrivent près du barrage et se font accueillir comme il se doit. Du coup des troupes arrivent protégées par des palissades mobiles (sur roues), mais quelques boules de feu les mettent à mal. Les orcs s'enfuient ou sont fléchés, on ramène plus de combustible (huile entre autres) pour pouvoir refaire quelques murs de flammes assez efficaces.

Pendant ce temps, Niemal sent la présence à distance correcte de l'Ulûkaï et même de la larme. Le soigneur-radar est protégé par un mur de terre, avec le barde et Karlan. Ce dernier sert de garde, tandis que le barde aura pour charge de charmer (par chant magique) le maximum d'orcs pour les faire combattre entre eux...

Suite le samedi 10/11.

Bon, alors voici, pour clore cette aventure, le détail rapide des événements.

Première partie : baston.
Après les essais infructueux des orcs de passer le barrage, une nouvelle approche fut tentée : magie + trolls. Une brume magique commença à envahir le passage souterrain, permettant aux ennemis de s'approcher, même si une brise magique évoquée par Dëlachiel limita son étendue. En tout cas, ce fut suffisant pour que quatre trolls, armés de projectiles divers, arrivent à portée de tir.

Un échange de projectiles, une bonne blessure de Neniel - aussitôt guérie par sa cotte de mailles magique, et un repli fut décidé. Quelques boules de feu dans le barrage, et ce dernier cassa, emportant eau, débris, et bien sûr les orcs... mais pas les trolls. Qui surgirent peu après, prêts au combat. Mais ils étaient attendus, et bien.

Ils furent d'abord ralentis par quelques projectiles. Puis ce fut le corps à corps, avec l'aide du nain et chef des gens de la vallée. Entre autres blessures, on remarquera un troll éventré et un autre dont le coeur fut remplacé par un marteau de guerre de mithril... très propre le second, à la différence du premier. Bref, une bonne mise en jambe. Puis ce fut l'attente, un long moment, mais comme rien n'arrivait une partie de l'armée finit par s'engager dans le tunnel.

Deuxième partie : récupération d'artéfacts.
Tandis que Neniel, Taramir, Alucar et Estelbeth combattait les trolls, les autres s'étaient envolés au-dessus des montagnes, invisibles, grâce aux bons soins de Dëlachiel. En effet, Niemal avait senti magiquement que le porteur de l'Ulûkaï avait lâché ce dernier. Il fallait essayer de le récupérer, de même que la larme de Yavanna.

L'arrivée au-dessus de l'armée orc montra le chaos : une partie de l'armée, balayée par la vague après la chute du barrage, avait été emportée par les eaux. Jusqu'au rebord de la cascade, pour un joli petit saut de quelques dizaines de mètres... Notre ennemi en chef - me rappelle jamais son nom, Ungo m'a-t-on dit - était sur la berge, en train de récupérer, tandis que la gemme de Morgoth reposait au fond de l'eau.

Mais notre Numénoréen Noir vampire prit conscience de notre présence, et Hamfast partit faire diversion avec arc et flèche - diversion "définitive" si possible. Niemal sentait la larme bien plus bas et à distance, et il ne se sentait pas de prendre l'Ulûkaï sans elle... Il demanda alors à la magicienne de couvrir le hobbit et de continuer la diversion, tandis que Karlan et lui allaient récupérer la larme.

Troisième partie : pour une larme de Yavanna.
L'homme du nord et le soigneur rattrapèrent une vingtaine d'uruks qui s'éloignaient, emportant la larme. Niemal tenta un coup de bluff : apparaissant comme une ombre, il tenta de se faire passer pour le maître des orcs et leur demanda de laisser la larme et de retourner en arrière, vers l'armée. Succès partiel seulement, l'uruk porteur de la larme était trop méfiant. Une flèche de Karlan abrégea ses doutes, tandis que d'autres flèches partaient en direction du soigneur, qui se fondit dans l'obscurité.

Ce fut ensuite un jeu de chat et de la souris : les uruks s'étaient égayés en petits groupes, dont un de trois uruks qui avaient récupéré la larme. Tandis que Niemal tentait de leur faire peur et d'attirer leur attention, le barbare les fléchait ou les tailladait avec son épée magique - coriaces les uruks ! Cela prit du temps mais enfin la larme fut récupérée.

Retour en haut de la première cascade pour nos deux aventuriers, mais avec un minimum de discrétion : ils n'étaient plus invisibles à présent, et en haut les cris et éclats de lumière rougeâtre indiquaient que la situation était loin d'être calme. De plus, Niemal sentait que le porteur de l'Ulûkaï avait récupéré l'artéfact. Dans quel état allaient-ils retrouver hobbit et magicienne ?

Quatrième partie : fin du combat.
En fait nos deux amis s'étaient bien débrouillés, même s'ils n'avaient pu empêcher l'ennemi de récupérer la gemme. Hamfast l'avait blessé, mais il avait disparu, invisible, et il avait fini par retrouver l'artéfact sans que le hobbit ou l'elfe l'aperçoivent. Pourtant un être invisible dans l'eau... mais il faisait nuit ce qui gênait le hobbit, et l'elfe n'était pas la plus perceptive des deux.

Hamfast vit tout de même leur ennemi ressortir de l'eau, et le combat reprit. Magiquement surtout : d'un côté, le pouvoir de l'Ulûkaï tenta de dominer les volontés des deux aventuriers. Qui rejetèrent la domination avec désinvolture et facilité, aidés par leurs capacités hors du commun, leur équipement, et la chance... Pas trop dégoûté, Yan ?

De l'autre côté, après une ou deux nuées étourdissantes, Dëlachiel montrait sa maîtrise du feu, et envoyait un trait de flammes refaire la coiffure du vampire. Il était trop mal peigné sans doute... Un coup sérieux mais il en fallait plus pour l'abattre. Bref, c'était plus ou moins le statu quo. Mais un nouvel arrivant changea la donne.

Cinquième partie : Ulûkaï en sécurité.
Un vieil homme à la barbe blanche, tout en blanc, venait d'apparaître sur les lieux du conflit. La magicienne reconnut de suite le chef de son ordre, Saroumane le Blanc. Qui fit signe - magiquement - à tous nos héros (Karlan et Niemal venaient d'arriver) de s'écarter et de fermer les yeux. Un éclair de lumière d'une intensité comme jamais personne n'avait vu fusa, étourdissant tous les spectateurs non prévenus.

L'armée orc - ce qu'il en restait - et son chef furent réduits au silence ou à la fuite. Taramir et ses amis qui arrivaient, menant une partie de l'armée des elfes, hommes et nains, furent en partie éblouis malgré la distance, mais sans mal. Le hobbit le premier s'approcha de l'Ulûkaï que son porteur avait laissé tomber, mais Niemal demanda à tous de ne pas y toucher.

Le soigneur arriva, et mit en contact la larme et la gemme maudite. Son pouvoir neutralisé, il put enfin prendre l'artéfact de Morgoth sans danger. Ce qui fut salué par Saroumane, reconnaissant les précautions des aventuriers. Il demanda aussi ce que l'équipe comptait en faire, et proposa de garder la gemme avec lui, il saurait la garder en sécurité, mieux que les géants !

Au départ Niemal comptait la ramener à Elrond, son maître. Mais les arguments de Saroumane semblaient si convaincants qu'il proposa au reste de l'équipe de la remettre au magicien blanc. Seul Hamfast tiquait à cette idée, et il ne fut pas écouté. L'Ulûkaï de Morgoth fut donc confié aux bons soins de Saroumane le Blanc, qui repartit peu après pour Orthanc, en Isengard...

Dernière partie : épilogue et suite
L'équipe resta quelques semaines pour aider les gens de la vallée à tout reconstruire. Le Siron leur fut rendu, et le calme revint dans la vallée. Un petit morceau de paradis pour les vacances... L'équipe se prépara à repartir, bien équipés. Ils passèrent par la vallée du magicien, jusqu'à la trouée du Rohan, où là ils trouvèrent des Rohirrim à qui ils achetèrent des chevaux.

Deux semaines plus tard, vers la fin du mois de Lothron (= "en fleur" ~ mai), ils arrivèrent à Minas Tirith, après avoir longé les Montagnes Blanches par le nord, jusqu'en Gondor. Tandis que Taramir allait voir l'intendant du Gondor et lui remettre un cadeau, chacun vaquait à ses occupations. Niemal allait prêter main-forte aux maisons de guérison, jamais bien vides depuis la guerre avec le Mordor. Certains, malgré cela, pensaient mariage...

Je n'ai qu'une chose à dire: "ENF...biiip...RE de Sarou...biiip....!" (censure metagame).
Dès que je suis plus là, vous donnez l'uluk-hai au premier magicien blanc venu, pffff...
Enfin, en parlant de blanc...( Neniel...), parce que moi, ca sera du noir et rien d'autre!

Le Sarrazin a écrit :Enfin, en parlant de blanc...( Neniel...), parce que moi, ca sera du noir et rien d'autre!

C'est très beau le noir pour un enterrement...
Ben quoi ? Se faire passer la corde au cou, ça veut tout dire

Uruloce (*), Pourrisseur Officiel de l'Exploit (**), Mignon de Morgoth, Croix (***) et Bannière de Mérou

(*) se prononce "Uruloké"
(**) je sers à rien d'autre qu'il a dit le m'sieur !... je confirme !!
(***) une croix pour Mérou, j'étais le seul à pouvoir ça !!

Ah Neniel est plutot du type corde d'arc...

Le Sarrazin a écrit :Ah Neniel est plutot du type corde d'arc...

Bah ça dépend.. Tu cours vite ??