Delta Green
Posté : 07 janvier 2008, 23:33
7 juillet 1989
Je suis envoyée depuis le bureau de NY à Los Angeles afin de venir en soutien à la police locale sur une affaire de meurtre. Les faits sont les suivants : Entre le 3 et le 5, 3 femmes de race hispanique, âgées d’environ 16 ans ont été retrouvées éventrées dans le quartier hispanique. Il va de soi que la police a à faire à un tueur en série. Cependant le 6, une 4eme femme est retrouvée assassinée dans ce même quartier, mais elle est de race blanche, âgée d’une vingtaine d’années et le mode opératoire diffèrent en tout point. En effet elle a eu la tête, les doigts et les orteils tranchés, son ventre labouré de coup de couteau et un liquide caustique lui a été versé à plusieurs endroits. J’ajouterais quelques faits étranges, elle est en effet enceinte de 3 mois mais le fœtus est anormal !
J’ai donc été accueilli par le capitaine de la police, cpt Hernandez. J’ai de plus fait la connaissance de mes collègues du FBI, Alice Sprett, Yohan Miller, Steve Branson (légèrement excentrique !) et Gibson. Tous me paraissent compétents. Nous serons accompagnés dans notre enquête par l’inspecteur Nicaragua qui nous sera précieux lors de nos visites dans le quartier hispanique.
Une fois les rapports lus nous nous sommes dirigés sur les lieux du dernier crime afin de prélever des renseignements encore présents éventuellement. Arrivés dans la sombre impasse nous nous attelons à la tâche, les détritus amoncelés nous rendent la tâche difficile mais Branson trouve l’un des doigts manquant et Gibson, un long cheveu blond souillé par le sang. L’idenfication de la victime en sera plus aisé d’autant que personne n’a émis d’avis de disparition !
Il est difficile de faire une quelconque relation entre les différents meurtres mais la tension dans le quartier hispanique est telle que notre présence semble tout à fait justifier. En effet les différents gangs dont le gang des Maravillas ne semble pas apprécier cette insécurité qui pourrait être perçu comme une faiblesse de leur part. Nous devons donc en plus de résoudre cette enquête maintenir une paix incertaine entre les gangs.
8 juillet 1989
Avant toute chose nous rendons visite au bureau du FBI de Los Angeles qui semble débordé par toutes les tensions qui agitent la ville. Il nous mets de plus en garde contre Amanda Campbell, journaliste à CNN et fille de sénateur, qui semble dangereuse pour l’enquête fourrant son nez partout et surtout là où il ne faut pas .
Après cette entrevue, nous décidons donc de reprendre l’enquête à son début et en attendant l’identification de la dernière victime. Nous allons donc interroger une nouvelle fois les familles des victimes, soit les Fernandez, les Gonzales, et les Sanchez. Nous faisons donc 2 groupes, Nicaragua et Miller s’occupent des Sanchez et Gibson et moi-même, comptant sur mes rudiments d’espagnol, partons chez les Fernandez (Sprett et Branson s’occupent d’amener les preuves récoltées la veille au labo).
Nous apprenons peu de choses, les familles semblent mener leur propre enquête ne faisant guère confiance à des agents du gouvernement ! Cependant nous trouvons une photographie chez l’une des victimes sur laquelle se trouvent 4 jeunes filles, soit les 3 victimes plus une 4eme victime potentielle ( ?). Cette dernière étant hispanique elle n’est en aucun cas notre 4eme victime.
Lorsque nous interrogeons M. Fernandez sur les jeunes filles, celui-ci les insulte, il ne connaît pas leur nom.
Nous nous intéressons un temps à la piste du petit ami de l’une d’elle sans résultat, la famille Fernandez s’étant déjà occupée de vérifier ce qu’il savait …
Nous réalisons évidemment que non seulement notre présence (peut être nos tenues ?) n’est pas passée inaperçue mais elle est également non désirable. En effet, le frère de la petite Fernandez et ses amis se sont permis de nous menacer ou du moins ont tenté de nous effrayer.
Nous sommes par conséquent particulièrement sur nos gardes.
Alors que nous nous dirigeons chez les Gonzalez nous apprenons que la mère de la victime (sa seule famille) s’est suicidée. Nous fouillons tout de même l’appartement et trouvons la même photo que chez les Fernandez.
Afin de trouver l’identité de la 4eme jeune fille, faute de pouvoir chercher au lycée du quartier, nous nous dirigeons vers son église.
Le « prêtre » nous accueille, répond à nos questions (il reconnaît les jeunes filles mais ne connaît pas leur nom) puis nous réalisons que nous sommes dans un lieu de culte en rien chrétien. Le prieur nous informe donc sur leur culte appelé Ogun, il prie donc des dieux derrière lesquels se cachent des saints bibliques, les plus importants étant Chango, dieu de la guerre (sainte Barbara) et Obatala, déesse de la paix (la vierge Marie). C’est une religion importait d’Afrique.
Nous notons que le « prêtre » vient de réaliser un rite pour apaiser Chango à l’aide d’un cigare ( ?), de rhum et de crucifix.
La tension est donc palpable jusque dans ce lieu de prière, d’ailleurs nous ne quittons nos kevlars dans le quartier.
En quittant l’église nous passons devant une étrange boutique recouverte de peinture de la vierge et autres idolâtries. Curieux nous entrons dans ce qui semble être une boutique ésotérique. La propriétaire nous accueille, elle se fait appeler sœur Zoé et semble complètement allumée (uhh… pardon). Elle aussi est une fervente croyante Ogun. Nous essayons de lui poser quelques questions mais c’est en vain, elle tient des discours désordonnés et incompréhensible (pour des non initiés je suppose). Soudain elle prend à partie l’agent Sprett et insiste pour qu’elle mette autour du coup une sorte de pendentif. Elle affirme qu’ainsi Chango la reconnaitra. D’ailleurs Chango est présent dans la pièce sous la forme d’une statue de taille humaine entourée d’offrandes. La statue tient une épée de bois et une coupe sertie. L’aspect réel de la statue nous met relativement mal à l’aise et alors que nous sortons, l’agent Sprett s’absente quelque peu dans le bazar…
Je note qu’elle porte toujours le pendentif lorsque nous rentrons à l’hôtel.
9 juillet 1989
Au matin, 2 nouvelles tombent ! Nous apprenons enfin l’identité de notre dernière victime. Elle se nomme Hélène Rice, sa famille vit dans le Névada. Mais la seconde nouvelle est plus qu’inattendue ! Le meurtrier des 3 jeunes filles vient de passer aux aveux, il s’agirait de la 4eme adolescente de la photographie. J’ai peine à croire qu’une jeune fille ait pu faire des actes aussi odieux. Dubitatif nous partons donc au poste pour l’interroger. Nous supposons que des présences féminines la mettront davantage en confiance. En effet en chemin nous découvrons les détails de cette sordide affaire. Emilia Vasquez aurait assassiné ses amies par vengeance, une semaine auparavant ces dernières auraient amené Emilia à subir des violences sexuelles. Accompagnée de son avocat la jeune fille confirme nos craintes. L’agent Sprett essaie à force de calme et de psychologie de vérifier qu’Emilia ne parle pas sous une quelconque pression mais face à son obstination nous abandon. Nous essayons toutefois de lui faire dire le nom de ses agresseurs mais elle refuse par peur de représailles sur sa famille. La rassurer sur sa sécurité et sur celle que nous pouvons apporter à sa famille n’y fait rien, elle n’ajoutera rien pour sa défense.
Je suis stupéfaite du courage (ou de l’inconscience) d’une aussi jeune fille. Il faut croire que la vie dans ce quartier forge les caractères. Je suis désolée pour elle mais je suis également impuissante. Et puis une jeune femme réclame encore que justice soit faite !
Nous quittons donc l’état de la Californie et sa chaleur insupportable pour nous diriger vers le Nevada. Nous espérons en apprendre davantage sur notre victime et ainsi cerner un peu mieux les raisons de son meurtre.
Nous arrivons dans la ferme familiale et sommes accueillis par M. Rice et sa femme. Nous les informons de la raison de notre présence, de la mort de leur fille mais les réactions sont insensées. Alors que Mme Rice font en larme, M. Rice nous fait comprendre que le prénom d’Hélène est interdit sous son toit. Il quitte la maison nous invitant à en faire autant. Nous essayons toutefois d’interroger la mère sur la situation mais son fils le plus âgé nous en empêche. Mme Rice finit par se ressaisir et accepte de nous raconter l’histoire. Hélène était semble t il la rebelle de la famille bien décidée à ne pas finir sa vie dans cette ferme. Il y a un an environ, employée au snack du coin elle vole dans la caisse à plusieurs reprises. Le patron le découvre, et prévient son père. S’ensuit une violente dispute et la disparition d’Hélène.
Pourtant il y a 4 mois environ, Mme Rice a reçu une lettre de sa fille postée de Las Vegas. Il semble que tout va bien, elle lui laisse même son adresse.
Notre piste pour retracer les derniers mois d’Hélène ne se termine donc pas ici, nous partons le jour même pour Las Vegas.
Je suis envoyée depuis le bureau de NY à Los Angeles afin de venir en soutien à la police locale sur une affaire de meurtre. Les faits sont les suivants : Entre le 3 et le 5, 3 femmes de race hispanique, âgées d’environ 16 ans ont été retrouvées éventrées dans le quartier hispanique. Il va de soi que la police a à faire à un tueur en série. Cependant le 6, une 4eme femme est retrouvée assassinée dans ce même quartier, mais elle est de race blanche, âgée d’une vingtaine d’années et le mode opératoire diffèrent en tout point. En effet elle a eu la tête, les doigts et les orteils tranchés, son ventre labouré de coup de couteau et un liquide caustique lui a été versé à plusieurs endroits. J’ajouterais quelques faits étranges, elle est en effet enceinte de 3 mois mais le fœtus est anormal !
J’ai donc été accueilli par le capitaine de la police, cpt Hernandez. J’ai de plus fait la connaissance de mes collègues du FBI, Alice Sprett, Yohan Miller, Steve Branson (légèrement excentrique !) et Gibson. Tous me paraissent compétents. Nous serons accompagnés dans notre enquête par l’inspecteur Nicaragua qui nous sera précieux lors de nos visites dans le quartier hispanique.
Une fois les rapports lus nous nous sommes dirigés sur les lieux du dernier crime afin de prélever des renseignements encore présents éventuellement. Arrivés dans la sombre impasse nous nous attelons à la tâche, les détritus amoncelés nous rendent la tâche difficile mais Branson trouve l’un des doigts manquant et Gibson, un long cheveu blond souillé par le sang. L’idenfication de la victime en sera plus aisé d’autant que personne n’a émis d’avis de disparition !
Il est difficile de faire une quelconque relation entre les différents meurtres mais la tension dans le quartier hispanique est telle que notre présence semble tout à fait justifier. En effet les différents gangs dont le gang des Maravillas ne semble pas apprécier cette insécurité qui pourrait être perçu comme une faiblesse de leur part. Nous devons donc en plus de résoudre cette enquête maintenir une paix incertaine entre les gangs.
8 juillet 1989
Avant toute chose nous rendons visite au bureau du FBI de Los Angeles qui semble débordé par toutes les tensions qui agitent la ville. Il nous mets de plus en garde contre Amanda Campbell, journaliste à CNN et fille de sénateur, qui semble dangereuse pour l’enquête fourrant son nez partout et surtout là où il ne faut pas .
Après cette entrevue, nous décidons donc de reprendre l’enquête à son début et en attendant l’identification de la dernière victime. Nous allons donc interroger une nouvelle fois les familles des victimes, soit les Fernandez, les Gonzales, et les Sanchez. Nous faisons donc 2 groupes, Nicaragua et Miller s’occupent des Sanchez et Gibson et moi-même, comptant sur mes rudiments d’espagnol, partons chez les Fernandez (Sprett et Branson s’occupent d’amener les preuves récoltées la veille au labo).
Nous apprenons peu de choses, les familles semblent mener leur propre enquête ne faisant guère confiance à des agents du gouvernement ! Cependant nous trouvons une photographie chez l’une des victimes sur laquelle se trouvent 4 jeunes filles, soit les 3 victimes plus une 4eme victime potentielle ( ?). Cette dernière étant hispanique elle n’est en aucun cas notre 4eme victime.
Lorsque nous interrogeons M. Fernandez sur les jeunes filles, celui-ci les insulte, il ne connaît pas leur nom.
Nous nous intéressons un temps à la piste du petit ami de l’une d’elle sans résultat, la famille Fernandez s’étant déjà occupée de vérifier ce qu’il savait …
Nous réalisons évidemment que non seulement notre présence (peut être nos tenues ?) n’est pas passée inaperçue mais elle est également non désirable. En effet, le frère de la petite Fernandez et ses amis se sont permis de nous menacer ou du moins ont tenté de nous effrayer.
Nous sommes par conséquent particulièrement sur nos gardes.
Alors que nous nous dirigeons chez les Gonzalez nous apprenons que la mère de la victime (sa seule famille) s’est suicidée. Nous fouillons tout de même l’appartement et trouvons la même photo que chez les Fernandez.
Afin de trouver l’identité de la 4eme jeune fille, faute de pouvoir chercher au lycée du quartier, nous nous dirigeons vers son église.
Le « prêtre » nous accueille, répond à nos questions (il reconnaît les jeunes filles mais ne connaît pas leur nom) puis nous réalisons que nous sommes dans un lieu de culte en rien chrétien. Le prieur nous informe donc sur leur culte appelé Ogun, il prie donc des dieux derrière lesquels se cachent des saints bibliques, les plus importants étant Chango, dieu de la guerre (sainte Barbara) et Obatala, déesse de la paix (la vierge Marie). C’est une religion importait d’Afrique.
Nous notons que le « prêtre » vient de réaliser un rite pour apaiser Chango à l’aide d’un cigare ( ?), de rhum et de crucifix.
La tension est donc palpable jusque dans ce lieu de prière, d’ailleurs nous ne quittons nos kevlars dans le quartier.
En quittant l’église nous passons devant une étrange boutique recouverte de peinture de la vierge et autres idolâtries. Curieux nous entrons dans ce qui semble être une boutique ésotérique. La propriétaire nous accueille, elle se fait appeler sœur Zoé et semble complètement allumée (uhh… pardon). Elle aussi est une fervente croyante Ogun. Nous essayons de lui poser quelques questions mais c’est en vain, elle tient des discours désordonnés et incompréhensible (pour des non initiés je suppose). Soudain elle prend à partie l’agent Sprett et insiste pour qu’elle mette autour du coup une sorte de pendentif. Elle affirme qu’ainsi Chango la reconnaitra. D’ailleurs Chango est présent dans la pièce sous la forme d’une statue de taille humaine entourée d’offrandes. La statue tient une épée de bois et une coupe sertie. L’aspect réel de la statue nous met relativement mal à l’aise et alors que nous sortons, l’agent Sprett s’absente quelque peu dans le bazar…
Je note qu’elle porte toujours le pendentif lorsque nous rentrons à l’hôtel.
9 juillet 1989
Au matin, 2 nouvelles tombent ! Nous apprenons enfin l’identité de notre dernière victime. Elle se nomme Hélène Rice, sa famille vit dans le Névada. Mais la seconde nouvelle est plus qu’inattendue ! Le meurtrier des 3 jeunes filles vient de passer aux aveux, il s’agirait de la 4eme adolescente de la photographie. J’ai peine à croire qu’une jeune fille ait pu faire des actes aussi odieux. Dubitatif nous partons donc au poste pour l’interroger. Nous supposons que des présences féminines la mettront davantage en confiance. En effet en chemin nous découvrons les détails de cette sordide affaire. Emilia Vasquez aurait assassiné ses amies par vengeance, une semaine auparavant ces dernières auraient amené Emilia à subir des violences sexuelles. Accompagnée de son avocat la jeune fille confirme nos craintes. L’agent Sprett essaie à force de calme et de psychologie de vérifier qu’Emilia ne parle pas sous une quelconque pression mais face à son obstination nous abandon. Nous essayons toutefois de lui faire dire le nom de ses agresseurs mais elle refuse par peur de représailles sur sa famille. La rassurer sur sa sécurité et sur celle que nous pouvons apporter à sa famille n’y fait rien, elle n’ajoutera rien pour sa défense.
Je suis stupéfaite du courage (ou de l’inconscience) d’une aussi jeune fille. Il faut croire que la vie dans ce quartier forge les caractères. Je suis désolée pour elle mais je suis également impuissante. Et puis une jeune femme réclame encore que justice soit faite !
Nous quittons donc l’état de la Californie et sa chaleur insupportable pour nous diriger vers le Nevada. Nous espérons en apprendre davantage sur notre victime et ainsi cerner un peu mieux les raisons de son meurtre.
Nous arrivons dans la ferme familiale et sommes accueillis par M. Rice et sa femme. Nous les informons de la raison de notre présence, de la mort de leur fille mais les réactions sont insensées. Alors que Mme Rice font en larme, M. Rice nous fait comprendre que le prénom d’Hélène est interdit sous son toit. Il quitte la maison nous invitant à en faire autant. Nous essayons toutefois d’interroger la mère sur la situation mais son fils le plus âgé nous en empêche. Mme Rice finit par se ressaisir et accepte de nous raconter l’histoire. Hélène était semble t il la rebelle de la famille bien décidée à ne pas finir sa vie dans cette ferme. Il y a un an environ, employée au snack du coin elle vole dans la caisse à plusieurs reprises. Le patron le découvre, et prévient son père. S’ensuit une violente dispute et la disparition d’Hélène.
Pourtant il y a 4 mois environ, Mme Rice a reçu une lettre de sa fille postée de Las Vegas. Il semble que tout va bien, elle lui laisse même son adresse.
Notre piste pour retracer les derniers mois d’Hélène ne se termine donc pas ici, nous partons le jour même pour Las Vegas.